2 juillet 2025

La Femtech française franchit un cap historique : un baromètre 2025 prometteur et la création d’un fonds dédié en Île-de-France

La Femtech française franchit un cap historique : un baromètre 2025 prometteur et la création d’un fonds dédié en Île-de-France

L’actualité de la santé des femmes en France a été marquée ces dernières semaines par deux annonces majeures qui confirment la dynamique de la Femtech : la publication du Baromètre 2025 de Femtech France et l’annonce, par la région Île-de-France, d’un fonds d’investissement spécifiquement dédié à ce secteur.

Ces initiatives convergent pour structurer un écosystème en pleine ébullition et porteur de promesses, tant pour la santé des femmes que pour l’économie.

Selon le baromètre Femtech 2025, réalisé par Femtech France en partenariat avec Wavestone, la France compte désormais 170 startups actives dans la Femtech, soit 30 de plus qu’en 2023, illustrant une croissance soutenue. Ces entreprises, dont 55% ont dépassé le cap critique des trois ans et 30% celui des cinq ans, témoignent d’une première génération résiliente et désormais mature. Mieux encore, 39% des startups déclarent avoir doublé leur chiffre d’affaires entre 2023 et 2024, et 18% dépassent le million d’euros de revenus annuels. Cette traction commerciale s’accompagne d’une ambition marquée, puisque la moitié des jeunes pousses interrogées prévoient une levée de fonds en 2025, pour un montant total estimé à 93 millions d’euros.

Ces performances s’inscrivent dans un contexte favorable où les innovations en santé des femmes ne se limitent plus à la seule sphère gynécologique. Elles englobent des enjeux majeurs tels que l’endométriose, la ménopause, la santé mentale et les maladies cardiovasculaires, domaines dans lesquels la recherche et les produits restent trop souvent centrés sur les données masculines. La Femtech répond à ces lacunes en proposant des solutions numériques, des dispositifs médicaux et des approches personnalisées qui intègrent les spécificités biologiques féminines. Parmi les secteurs émergents, le baromètre note un intérêt croissant pour la ménopause, qui représente déjà 7% des startups, soit une progression de six points par rapport à 2023.

Mais le dynamisme de la Femtech française se heurte encore à un obstacle majeur : l’accès aux financements. Alors que le marché mondial de la santé des femmes attire de plus en plus de capitaux, le baromètre révèle que seulement 23% des startups françaises ont levé plus d’un million d’euros depuis leur création, et qu’un scepticisme persiste chez de nombreux investisseurs, qui continuent de percevoir la Femtech comme un marché de niche.

Dans ce contexte, la création par la région Île-de-France du premier fonds Femtech régional apparaît comme une avancée décisive. Ce fonds, annoncé lors de VivaTech 2025, sera doté de plusieurs dizaines de millions d’euros et visera à financer des startups développant des innovations destinées à améliorer la santé des femmes, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la e-santé. Cette mesure s’accompagne d’autres initiatives régionales, comme la formation de 20 000 talents franciliens à l’IA et la labellisation de 16 campus numériques, qui devraient accélérer l’émergence de solutions technologiques dédiées à la santé féminine.

La convergence de ces avancées positionne la France comme l’un des leaders européens de la Femtech, à l’image du Royaume-Uni ou de l’Allemagne, où les écosystèmes bénéficient déjà de fonds dédiés. Elle répond aussi à une urgence économique et sociale : selon le World Economic Forum, les pathologies spécifiques aux femmes coûtent chaque année 400 milliards de dollars de PIB mondial en pertes de productivité et arrêts de travail.

En France, la prise en compte de la santé féminine au travail reste embryonnaire, alors que 66% des employeurs estiment qu’il s’agit d’un sujet prioritaire. Des startups comme My S Life, qui proposent des services de prévention et de suivi de la santé intime en entreprise, illustrent l’intérêt croissant des acteurs économiques pour ces enjeux.

Le baromètre 2025 révèle également une féminisation marquée de l’écosystème : 95% des startups françaises sont cofondées par des femmes et 41% des équipes fondatrices intègrent au moins un profil médical, soulignant la double expertise scientifique et entrepreneuriale des porteuses de projets. Ces chiffres, combinés aux perspectives de croissance et à la structuration accrue du secteur, laissent entrevoir un avenir prometteur.

En 2025, la France dispose donc d’un momentum unique pour transformer la Femtech en levier d’innovation et de santé publique. La publication de ce baromètre et la création du fonds régional constituent deux jalons majeurs pour faire de l’Hexagone un pionnier européen de la santé des femmes, un enjeu essentiel pour l’égalité, la recherche et l’économie de demain.

Rémy Teston

2 juillet 2025

La Femtech française franchit un cap historique : un baromètre 2025 prometteur et la création d’un fonds dédié en Île-de-France

La Femtech française franchit un cap historique : un baromètre 2025 prometteur et la création d’un fonds dédié en Île-de-France

L’actualité de la santé des femmes en France a été marquée ces dernières semaines par deux annonces majeures qui confirment la dynamique de la Femtech : la publication du Baromètre 2025 de Femtech France et l’annonce, par la région Île-de-France, d’un fonds d’investissement spécifiquement dédié à ce secteur.

Ces initiatives convergent pour structurer un écosystème en pleine ébullition et porteur de promesses, tant pour la santé des femmes que pour l’économie.

Selon le baromètre Femtech 2025, réalisé par Femtech France en partenariat avec Wavestone, la France compte désormais 170 startups actives dans la Femtech, soit 30 de plus qu’en 2023, illustrant une croissance soutenue. Ces entreprises, dont 55% ont dépassé le cap critique des trois ans et 30% celui des cinq ans, témoignent d’une première génération résiliente et désormais mature. Mieux encore, 39% des startups déclarent avoir doublé leur chiffre d’affaires entre 2023 et 2024, et 18% dépassent le million d’euros de revenus annuels. Cette traction commerciale s’accompagne d’une ambition marquée, puisque la moitié des jeunes pousses interrogées prévoient une levée de fonds en 2025, pour un montant total estimé à 93 millions d’euros.

Ces performances s’inscrivent dans un contexte favorable où les innovations en santé des femmes ne se limitent plus à la seule sphère gynécologique. Elles englobent des enjeux majeurs tels que l’endométriose, la ménopause, la santé mentale et les maladies cardiovasculaires, domaines dans lesquels la recherche et les produits restent trop souvent centrés sur les données masculines. La Femtech répond à ces lacunes en proposant des solutions numériques, des dispositifs médicaux et des approches personnalisées qui intègrent les spécificités biologiques féminines. Parmi les secteurs émergents, le baromètre note un intérêt croissant pour la ménopause, qui représente déjà 7% des startups, soit une progression de six points par rapport à 2023.

Mais le dynamisme de la Femtech française se heurte encore à un obstacle majeur : l’accès aux financements. Alors que le marché mondial de la santé des femmes attire de plus en plus de capitaux, le baromètre révèle que seulement 23% des startups françaises ont levé plus d’un million d’euros depuis leur création, et qu’un scepticisme persiste chez de nombreux investisseurs, qui continuent de percevoir la Femtech comme un marché de niche.

Dans ce contexte, la création par la région Île-de-France du premier fonds Femtech régional apparaît comme une avancée décisive. Ce fonds, annoncé lors de VivaTech 2025, sera doté de plusieurs dizaines de millions d’euros et visera à financer des startups développant des innovations destinées à améliorer la santé des femmes, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la e-santé. Cette mesure s’accompagne d’autres initiatives régionales, comme la formation de 20 000 talents franciliens à l’IA et la labellisation de 16 campus numériques, qui devraient accélérer l’émergence de solutions technologiques dédiées à la santé féminine.

La convergence de ces avancées positionne la France comme l’un des leaders européens de la Femtech, à l’image du Royaume-Uni ou de l’Allemagne, où les écosystèmes bénéficient déjà de fonds dédiés. Elle répond aussi à une urgence économique et sociale : selon le World Economic Forum, les pathologies spécifiques aux femmes coûtent chaque année 400 milliards de dollars de PIB mondial en pertes de productivité et arrêts de travail.

En France, la prise en compte de la santé féminine au travail reste embryonnaire, alors que 66% des employeurs estiment qu’il s’agit d’un sujet prioritaire. Des startups comme My S Life, qui proposent des services de prévention et de suivi de la santé intime en entreprise, illustrent l’intérêt croissant des acteurs économiques pour ces enjeux.

Le baromètre 2025 révèle également une féminisation marquée de l’écosystème : 95% des startups françaises sont cofondées par des femmes et 41% des équipes fondatrices intègrent au moins un profil médical, soulignant la double expertise scientifique et entrepreneuriale des porteuses de projets. Ces chiffres, combinés aux perspectives de croissance et à la structuration accrue du secteur, laissent entrevoir un avenir prometteur.

En 2025, la France dispose donc d’un momentum unique pour transformer la Femtech en levier d’innovation et de santé publique. La publication de ce baromètre et la création du fonds régional constituent deux jalons majeurs pour faire de l’Hexagone un pionnier européen de la santé des femmes, un enjeu essentiel pour l’égalité, la recherche et l’économie de demain.

Rémy Teston

2 juillet 2025

La Femtech française franchit un cap historique : un baromètre 2025 prometteur et la création d’un fonds dédié en Île-de-France

La Femtech française franchit un cap historique : un baromètre 2025 prometteur et la création d’un fonds dédié en Île-de-France

L’actualité de la santé des femmes en France a été marquée ces dernières semaines par deux annonces majeures qui confirment la dynamique de la Femtech : la publication du Baromètre 2025 de Femtech France et l’annonce, par la région Île-de-France, d’un fonds d’investissement spécifiquement dédié à ce secteur.

Ces initiatives convergent pour structurer un écosystème en pleine ébullition et porteur de promesses, tant pour la santé des femmes que pour l’économie.

Selon le baromètre Femtech 2025, réalisé par Femtech France en partenariat avec Wavestone, la France compte désormais 170 startups actives dans la Femtech, soit 30 de plus qu’en 2023, illustrant une croissance soutenue. Ces entreprises, dont 55% ont dépassé le cap critique des trois ans et 30% celui des cinq ans, témoignent d’une première génération résiliente et désormais mature. Mieux encore, 39% des startups déclarent avoir doublé leur chiffre d’affaires entre 2023 et 2024, et 18% dépassent le million d’euros de revenus annuels. Cette traction commerciale s’accompagne d’une ambition marquée, puisque la moitié des jeunes pousses interrogées prévoient une levée de fonds en 2025, pour un montant total estimé à 93 millions d’euros.

Ces performances s’inscrivent dans un contexte favorable où les innovations en santé des femmes ne se limitent plus à la seule sphère gynécologique. Elles englobent des enjeux majeurs tels que l’endométriose, la ménopause, la santé mentale et les maladies cardiovasculaires, domaines dans lesquels la recherche et les produits restent trop souvent centrés sur les données masculines. La Femtech répond à ces lacunes en proposant des solutions numériques, des dispositifs médicaux et des approches personnalisées qui intègrent les spécificités biologiques féminines. Parmi les secteurs émergents, le baromètre note un intérêt croissant pour la ménopause, qui représente déjà 7% des startups, soit une progression de six points par rapport à 2023.

Mais le dynamisme de la Femtech française se heurte encore à un obstacle majeur : l’accès aux financements. Alors que le marché mondial de la santé des femmes attire de plus en plus de capitaux, le baromètre révèle que seulement 23% des startups françaises ont levé plus d’un million d’euros depuis leur création, et qu’un scepticisme persiste chez de nombreux investisseurs, qui continuent de percevoir la Femtech comme un marché de niche.

Dans ce contexte, la création par la région Île-de-France du premier fonds Femtech régional apparaît comme une avancée décisive. Ce fonds, annoncé lors de VivaTech 2025, sera doté de plusieurs dizaines de millions d’euros et visera à financer des startups développant des innovations destinées à améliorer la santé des femmes, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la e-santé. Cette mesure s’accompagne d’autres initiatives régionales, comme la formation de 20 000 talents franciliens à l’IA et la labellisation de 16 campus numériques, qui devraient accélérer l’émergence de solutions technologiques dédiées à la santé féminine.

La convergence de ces avancées positionne la France comme l’un des leaders européens de la Femtech, à l’image du Royaume-Uni ou de l’Allemagne, où les écosystèmes bénéficient déjà de fonds dédiés. Elle répond aussi à une urgence économique et sociale : selon le World Economic Forum, les pathologies spécifiques aux femmes coûtent chaque année 400 milliards de dollars de PIB mondial en pertes de productivité et arrêts de travail.

En France, la prise en compte de la santé féminine au travail reste embryonnaire, alors que 66% des employeurs estiment qu’il s’agit d’un sujet prioritaire. Des startups comme My S Life, qui proposent des services de prévention et de suivi de la santé intime en entreprise, illustrent l’intérêt croissant des acteurs économiques pour ces enjeux.

Le baromètre 2025 révèle également une féminisation marquée de l’écosystème : 95% des startups françaises sont cofondées par des femmes et 41% des équipes fondatrices intègrent au moins un profil médical, soulignant la double expertise scientifique et entrepreneuriale des porteuses de projets. Ces chiffres, combinés aux perspectives de croissance et à la structuration accrue du secteur, laissent entrevoir un avenir prometteur.

En 2025, la France dispose donc d’un momentum unique pour transformer la Femtech en levier d’innovation et de santé publique. La publication de ce baromètre et la création du fonds régional constituent deux jalons majeurs pour faire de l’Hexagone un pionnier européen de la santé des femmes, un enjeu essentiel pour l’égalité, la recherche et l’économie de demain.

Rémy Teston