28 août 2025

Désinformation en santé : l’État lance un Observatoire pour rétablir la confiance

Désinformation en santé : l’État lance un Observatoire pour rétablir la confiance

Lorsque la santé devient le champ de bataille des discours manipulatoires, l’État intervient pour restaurer la confiance. Le 27 août 2025, le ministère de la Santé et de l’Accès aux soins et membre de l'Amphi, Yannick Neuder, confirme sa détermination en confiant à trois experts une mission indépendante décisive pour contrer la désinformation sanitaire.

La désinformation en santé et les discours obscurantistes fragilisent la confiance des citoyens dans la science, mettent en danger la santé publique et compromettent l’efficacité des politiques de prévention et de soins. Face à cet enjeu, Yannick Neuder confie une mission d’expertise indépendante au Pr Mathieu Molimard, à la Pr Dominique Costagliola et au Dr Hervé Maisonneuve.

Leur mandat est clair : dresser la cartographie des acteurs impliqués, récolter les bonnes pratiques et les écueils à éviter, analyser la coordination actuelle et formuler des recommandations concrètes, en vue de fonder un Observatoire national dédié à ce combat fondamental.

La désinformation en santé ne fait pas que perturber la circulation des idées : elle érode la confiance dans les institutions, sape les politiques de prévention, met en péril la sécurité des citoyens et fragilise notre système de soins. En réponse, suite au colloque organisé le 18 avril dernier, qui a rassemblé chercheurs, professionnels de santé, acteurs institutionnels, médias et plateformes numériques, cinq axes stratégiques sont mis en chantier pour structurer une politique publique de long terme :

  • Un Observatoire national de la désinformation en santé, pour objectiver le phénomène et suivre ses évolutions grâce à des baromètres publics.

  • Une implication renforcée des plateformes numériques, en cohérence avec le Digital Services Act européen, pour les engager dans la lutte contre les fake-news sanitaires et les dérives sectaires.

  • Un programme national d’éducation critique à la santé, avec une composante scolaire, un MOOC grand public labellisé et une mobilisation active des influenceurs.

  • Une stratégie d’influence publique, via la constitution d’un réseau d’ambassadeurs scientifiques agréés par le ministère de la Santé et le soutien aux médias de fact-checking indépendants.

  • Le renforcement des outils institutionnels, avec un guide pratique pour les situations de crise, une formation des communicants publics et un système d’alerte rapide.

Cette mission vise à fournir des analyses et recommandations concrètes qui viendront nourrir directement les chantiers identifiés lors du colloque. Ses objectifs sont de :

  • Cartographier les acteurs publics, associatifs et académiques mobilisés dans la lutte contre la désinformation ;

  • Recueillir les expériences et bonnes pratiques, et identifier les freins et les besoins ;

  • Évaluer la coordination actuelle entre les acteurs et les dispositifs d’alerte ;

  • Formuler des recommandations opérationnelles pour renforcer et pérenniser une stratégie nationale, en appui au futur Observatoire.

Ce colloque du 18 avril 2025, qui avait réuni chercheurs, médias, institutions et plateformes numériques, a posé les jalons d’une riposte collective face à une défiance grandissante envers la science et les institutions sanitaires. À l’époque, les propos du ministre résonnaient avec force : la désinformation en santé n’est pas un simple débat d’opinions, mais un risque concret pour la société. Ces constats s’appuyaient sur des chiffres préoccupants : près des deux tiers des Français estiment que le domaine de la santé est particulièrement exposé aux fake news, plus d’un tiers jugent la recherche d’information fiable difficile, et près de la moitié des sondés déclarent déjà avoir été confrontés à des fausses informations médicales.

La remise du rapport est attendue pour décembre 2025. Ses conclusions permettront d’alimenter directement les travaux du comité de pilotage et d’accélérer la mise en œuvre des premiers outils.

Cette mobilisation collective illustre que l’État ne peut combattre seul la désinformation : enseignants, associations citoyennes, collectifs de soignants, journalistes, plateformes numériques, chacun doit occuper le terrain et faire front commun.

En confiant cette mission d’expertise indépendante, l’exécutif marque une étape stratégique : il souhaite non seulement décrypter les mécanismes de la désinformation en santé, mais également fonder une architecture stable capable d’y répondre durablement. À terme, l’Observatoire national visera à objectiver le phénomène et à porter un suivi régulier via des baromètres publics.

Ce mouvement annonce une véritable transition : la mise en place d’une politique publique robuste, fondée sur des données, des relais médiatiques responsables, une éducation critique et une coordination institutionnelle. L’enjeu est majeur : lorsqu’un citoyen hésite entre médecine fondée sur la science et pseudo‑savoir manipulateur, la réponse ne peut être seulement technocratique. Elle doit être collective, pédagogique et stratégique. L’arsenal esquissé aujourd’hui doit maintenant être mis en œuvre, partout sur le territoire, pour restaurer la confiance et protéger la santé.

Rémy Teston



Désinformation en santé : l’État lance un Observatoire pour rétablir la confiance

Lorsque la santé devient le champ de bataille des discours manipulatoires, l’État intervient pour restaurer la confiance. Le 27 août 2025, le ministère de la Santé et de l’Accès aux soins et membre de l'Amphi, Yannick Neuder, confirme sa détermination en confiant à trois experts une mission indépendante décisive pour contrer la désinformation sanitaire.

La désinformation en santé et les discours obscurantistes fragilisent la confiance des citoyens dans la science, mettent en danger la santé publique et compromettent l’efficacité des politiques de prévention et de soins. Face à cet enjeu, Yannick Neuder confie une mission d’expertise indépendante au Pr Mathieu Molimard, à la Pr Dominique Costagliola et au Dr Hervé Maisonneuve.

Leur mandat est clair : dresser la cartographie des acteurs impliqués, récolter les bonnes pratiques et les écueils à éviter, analyser la coordination actuelle et formuler des recommandations concrètes, en vue de fonder un Observatoire national dédié à ce combat fondamental.

La désinformation en santé ne fait pas que perturber la circulation des idées : elle érode la confiance dans les institutions, sape les politiques de prévention, met en péril la sécurité des citoyens et fragilise notre système de soins. En réponse, suite au colloque organisé le 18 avril dernier, qui a rassemblé chercheurs, professionnels de santé, acteurs institutionnels, médias et plateformes numériques, cinq axes stratégiques sont mis en chantier pour structurer une politique publique de long terme :

  • Un Observatoire national de la désinformation en santé, pour objectiver le phénomène et suivre ses évolutions grâce à des baromètres publics.

  • Une implication renforcée des plateformes numériques, en cohérence avec le Digital Services Act européen, pour les engager dans la lutte contre les fake-news sanitaires et les dérives sectaires.

  • Un programme national d’éducation critique à la santé, avec une composante scolaire, un MOOC grand public labellisé et une mobilisation active des influenceurs.

  • Une stratégie d’influence publique, via la constitution d’un réseau d’ambassadeurs scientifiques agréés par le ministère de la Santé et le soutien aux médias de fact-checking indépendants.

  • Le renforcement des outils institutionnels, avec un guide pratique pour les situations de crise, une formation des communicants publics et un système d’alerte rapide.

Cette mission vise à fournir des analyses et recommandations concrètes qui viendront nourrir directement les chantiers identifiés lors du colloque. Ses objectifs sont de :

  • Cartographier les acteurs publics, associatifs et académiques mobilisés dans la lutte contre la désinformation ;

  • Recueillir les expériences et bonnes pratiques, et identifier les freins et les besoins ;

  • Évaluer la coordination actuelle entre les acteurs et les dispositifs d’alerte ;

  • Formuler des recommandations opérationnelles pour renforcer et pérenniser une stratégie nationale, en appui au futur Observatoire.

Ce colloque du 18 avril 2025, qui avait réuni chercheurs, médias, institutions et plateformes numériques, a posé les jalons d’une riposte collective face à une défiance grandissante envers la science et les institutions sanitaires. À l’époque, les propos du ministre résonnaient avec force : la désinformation en santé n’est pas un simple débat d’opinions, mais un risque concret pour la société. Ces constats s’appuyaient sur des chiffres préoccupants : près des deux tiers des Français estiment que le domaine de la santé est particulièrement exposé aux fake news, plus d’un tiers jugent la recherche d’information fiable difficile, et près de la moitié des sondés déclarent déjà avoir été confrontés à des fausses informations médicales.

La remise du rapport est attendue pour décembre 2025. Ses conclusions permettront d’alimenter directement les travaux du comité de pilotage et d’accélérer la mise en œuvre des premiers outils.

Cette mobilisation collective illustre que l’État ne peut combattre seul la désinformation : enseignants, associations citoyennes, collectifs de soignants, journalistes, plateformes numériques, chacun doit occuper le terrain et faire front commun.

En confiant cette mission d’expertise indépendante, l’exécutif marque une étape stratégique : il souhaite non seulement décrypter les mécanismes de la désinformation en santé, mais également fonder une architecture stable capable d’y répondre durablement. À terme, l’Observatoire national visera à objectiver le phénomène et à porter un suivi régulier via des baromètres publics.

Ce mouvement annonce une véritable transition : la mise en place d’une politique publique robuste, fondée sur des données, des relais médiatiques responsables, une éducation critique et une coordination institutionnelle. L’enjeu est majeur : lorsqu’un citoyen hésite entre médecine fondée sur la science et pseudo‑savoir manipulateur, la réponse ne peut être seulement technocratique. Elle doit être collective, pédagogique et stratégique. L’arsenal esquissé aujourd’hui doit maintenant être mis en œuvre, partout sur le territoire, pour restaurer la confiance et protéger la santé.

Rémy Teston



28 août 2025

Désinformation en santé : l’État lance un Observatoire pour rétablir la confiance

Désinformation en santé : l’État lance un Observatoire pour rétablir la confiance

Lorsque la santé devient le champ de bataille des discours manipulatoires, l’État intervient pour restaurer la confiance. Le 27 août 2025, le ministère de la Santé et de l’Accès aux soins et membre de l'Amphi, Yannick Neuder, confirme sa détermination en confiant à trois experts une mission indépendante décisive pour contrer la désinformation sanitaire.

La désinformation en santé et les discours obscurantistes fragilisent la confiance des citoyens dans la science, mettent en danger la santé publique et compromettent l’efficacité des politiques de prévention et de soins. Face à cet enjeu, Yannick Neuder confie une mission d’expertise indépendante au Pr Mathieu Molimard, à la Pr Dominique Costagliola et au Dr Hervé Maisonneuve.

Leur mandat est clair : dresser la cartographie des acteurs impliqués, récolter les bonnes pratiques et les écueils à éviter, analyser la coordination actuelle et formuler des recommandations concrètes, en vue de fonder un Observatoire national dédié à ce combat fondamental.

La désinformation en santé ne fait pas que perturber la circulation des idées : elle érode la confiance dans les institutions, sape les politiques de prévention, met en péril la sécurité des citoyens et fragilise notre système de soins. En réponse, suite au colloque organisé le 18 avril dernier, qui a rassemblé chercheurs, professionnels de santé, acteurs institutionnels, médias et plateformes numériques, cinq axes stratégiques sont mis en chantier pour structurer une politique publique de long terme :

  • Un Observatoire national de la désinformation en santé, pour objectiver le phénomène et suivre ses évolutions grâce à des baromètres publics.

  • Une implication renforcée des plateformes numériques, en cohérence avec le Digital Services Act européen, pour les engager dans la lutte contre les fake-news sanitaires et les dérives sectaires.

  • Un programme national d’éducation critique à la santé, avec une composante scolaire, un MOOC grand public labellisé et une mobilisation active des influenceurs.

  • Une stratégie d’influence publique, via la constitution d’un réseau d’ambassadeurs scientifiques agréés par le ministère de la Santé et le soutien aux médias de fact-checking indépendants.

  • Le renforcement des outils institutionnels, avec un guide pratique pour les situations de crise, une formation des communicants publics et un système d’alerte rapide.

Cette mission vise à fournir des analyses et recommandations concrètes qui viendront nourrir directement les chantiers identifiés lors du colloque. Ses objectifs sont de :

  • Cartographier les acteurs publics, associatifs et académiques mobilisés dans la lutte contre la désinformation ;

  • Recueillir les expériences et bonnes pratiques, et identifier les freins et les besoins ;

  • Évaluer la coordination actuelle entre les acteurs et les dispositifs d’alerte ;

  • Formuler des recommandations opérationnelles pour renforcer et pérenniser une stratégie nationale, en appui au futur Observatoire.

Ce colloque du 18 avril 2025, qui avait réuni chercheurs, médias, institutions et plateformes numériques, a posé les jalons d’une riposte collective face à une défiance grandissante envers la science et les institutions sanitaires. À l’époque, les propos du ministre résonnaient avec force : la désinformation en santé n’est pas un simple débat d’opinions, mais un risque concret pour la société. Ces constats s’appuyaient sur des chiffres préoccupants : près des deux tiers des Français estiment que le domaine de la santé est particulièrement exposé aux fake news, plus d’un tiers jugent la recherche d’information fiable difficile, et près de la moitié des sondés déclarent déjà avoir été confrontés à des fausses informations médicales.

La remise du rapport est attendue pour décembre 2025. Ses conclusions permettront d’alimenter directement les travaux du comité de pilotage et d’accélérer la mise en œuvre des premiers outils.

Cette mobilisation collective illustre que l’État ne peut combattre seul la désinformation : enseignants, associations citoyennes, collectifs de soignants, journalistes, plateformes numériques, chacun doit occuper le terrain et faire front commun.

En confiant cette mission d’expertise indépendante, l’exécutif marque une étape stratégique : il souhaite non seulement décrypter les mécanismes de la désinformation en santé, mais également fonder une architecture stable capable d’y répondre durablement. À terme, l’Observatoire national visera à objectiver le phénomène et à porter un suivi régulier via des baromètres publics.

Ce mouvement annonce une véritable transition : la mise en place d’une politique publique robuste, fondée sur des données, des relais médiatiques responsables, une éducation critique et une coordination institutionnelle. L’enjeu est majeur : lorsqu’un citoyen hésite entre médecine fondée sur la science et pseudo‑savoir manipulateur, la réponse ne peut être seulement technocratique. Elle doit être collective, pédagogique et stratégique. L’arsenal esquissé aujourd’hui doit maintenant être mis en œuvre, partout sur le territoire, pour restaurer la confiance et protéger la santé.

Rémy Teston